Le livre “Temps et tant passés !” écrit par Max EDINVAL (année d’ édition 2008):
Une famille, sur trois générations observée, analysée, l’auteur tente en une histoire en conte de fée sous le couvert d’un roman de comprendre l’évolution des Humains sous la conduite de l’héritage psychogénéalogique. Des paysages d’une beauté formelle des différentes époques traversées qui vous laisse rêveur et espérant. « Tant et temps passés » titre et transcrit un conte romancé. L’ouvrage se situe dans un espace de 1885 (après la deuxième abolition de l’esclavage en Guadeloupe) à 1970. Les étais de l’écrit sont : historiques, imaginaires, psychologiques, conséquemment les complexités résultantes. Le titre suggère les alternances colorées de cette époque, tant sociale, économique, politique. Les héros sur trois générations sont confrontés à des difficultés et situations répétitives inhérentes à l’héritage psycho générationnelle ou transgénérationelle, la causalité directe d‘un métissage sauvage ou voulu. La trame du récit exprime des chroniques familiales hautes en couleurs, teintées d’anecdotes véridiques et en des conjonctures scabreuses sans jamais choquer. Des narrations, des dialogues, des descriptions de paysages, des amours impossibles et possibles émaillent tout le texte du début à la fin. L’auteur expose à longueur de lignes sa philosophie de l’histoire de cette période, mêmement la sienne simple, il décrit la vie au jour le jour. Entre tous ces éléments disparates, une unité pleine d’humanité et de sensibilité transsude les mots et les personnages. Ils stigmatisent non seulement des présences physiques, mais surtout des âmes profondément blessées. Les humains mis en situation, vivent conscients, des préjugés, des idées de ce temps, d’autres, des moments privilégiés cultivés. Une attention particulière de l’auteur se porte sur la fragilité de l’amour et l’omniprésence de notre héritage psycho généalogique en général nous conduisant. Les actions, les illusions et les passions décrites âprement collent bien aux vers de Baudelaire envers Rubens lui semble-t-il : << … où la vie afflue et s’agite sans cesse, comme l’air dans le ciel et la mer dans la mer. >>. Des émiettements de nature historique, imaginative, psychologique, amoureuse en tourbillons renouvelés aspirent le lecteur dans la spirale de ces temps cycloniques.
Cher Max,
J’ai beaucoup aimé ce livre car à travers cette histoire de “malédiction familiale” ou “d’héritage transgénérationnel”, j’ai découvert mon île dans un passé acerbe et brutal. Une découverte néanmoins qui m’était nécessaire et qui n’a fait que me réconforter encore plus dans l’amour que je porte à ce pays.
L’histoire de Dalila est une histoire terrible dans la mesure où elle a légué un héritage trop lourd à porter basé sur le mensonge et des non-dits lesquels défauts se sont répercutés sur ses générations.
Cependant, je me suis demandée au fil des pages si le rôle de protecteur du fameux lépidoptère se limitait seulement à des va-et-viens autour des personnages clés de chaque génération (Dalila, Délia, Eugénie) jusqu’à ce que j’en arrive au moment où il se métamorphose pour faire prendre conscience à Eugénie qu’en fait elle avait le choix entre continuer à supporter cet héritage transgénérationnel ou le refuser pour son bien-être et celui de sa famille. Heureusement qu’il est intervenu car Eugénie risquait de finir briser comme son arrière arrière grand-mère et son arrière grand-mère et voire aussi sa mère Lisa. Seule, sans amour et tourmentée par ses démons. Finalement, elle a fini par saisir la seconde chance qui était à sa portée.
“Il faut seulement dénoncer les secrets, surtout les évacuer, en faire le deuil. […] Il faut croire, espérer, donner un sens à sa vie, à la vie de famille. […] La véridicité, dans la parole, le factuel, conduit au succès, aux douceurs d’une vie sans heurt. […] On se reconnaît avec ses défauts et ses qualités, loin de se rabaisser, on se renforce et l’on s’affirme”. (page 331).
Une histoire donc d’héritage transgénérationnel dans laquelle se mêlent malédiction, cruauté, tourment, espoir perdu mais aussi l’amour (Dalida et Syrius, Eugénie et Rigobert).
Merci pour cette excellente histoire et comme tu le dis si bien : l’héritage nous positionne.
Murielle Fiata-Hotin
Salut Murielle,
Je te remercie des quelques mots que tu me traças avec enthousiasme.
Merci pour ton analyse profonde de l’histoire.
À bientôt.
Thank you for your comments.
I hope that you will read the next book which will go out for the end of year 2014.
” The torments of the banishment ” it is the volume 2, of ” the girl and the goldfish ”
See you soon.